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Aston Martin DB11 Volante, la voiture qui fait de l’ombre au soleil !

 Si ! La perfection existe, nous l’avons côtoyée !

Parmi mes plus beaux souvenirs en matière d’automobile, avec celui d’avoir obtenu mon papier rose, il y a eu le jour où je me suis retrouvée dans une Ferrari F40, fabriquée à si peu d’exemplaires (400 à l’origine). C’était une formule 1 à peine habillée pour être destinée à une clientèle très élitiste. Elle était au moment de sa sortie, la voiture la plus rapide, la plus puissante et la plus chère de l’histoire de l’automobile. J’ai également passé une après-midi au volant d’une magnifique Daytona cabriolet de 1962 : j’en avais pleuré de bonheur !

Et puis, il y a eu  ce 22 février. Ce jour là, c’est une Aston Martin, la DB 11 Volante, qui m’a procurée une très vive émotion, dont je me souviendrait longtemps.

Cathy et moi avions été dotées de la “Pearl Blonde“, un beige rosé métallisé, couleur peu ordinaire, très féminine à mon goût, pourvue d’une capote bleu marine. 

Somptueuse ! C’est le premier mot qui me vint en la voyant. Une impression de force se dégageait de cette auto, amplifiée par l’élargissement des ailes arrière (Cathy me le rappellera à plusieurs reprises lors de passages dans les ruelles étroites), mais adoucie par les lignes tout en rondeur. J’en avais déjà la chair de poule.

À peine installée à bord, je savourais l’ambiance “Blue Haze “, cuir beige et bleu marine d’une très belle densité, des alliances parfaites inserts en bois façon écaille : un grand raffinement. Je retrouvais des éléments de Mercedes, comme le pommeau de commandes de l’écran tactile, mais restais étonnée du maniement de la boîte automatique : des boutons ronds posés les uns à coté des autres au milieu de la planche de bord.    

Ça y est je démarre. Le vrombissement du moteur me fit sursauter : enveloppée dans ma bulle de luxe, j’en avait oublié le caractère sportif de la Belle. Tout d’un coup, le doute m’envahit : vais-je savoir maîtriser un pareil bolide? J’osais à peine appuyer sur la pédale d’accélérateur. Je sors enfin de l’hôtel. Les rues sont étroites à Mougins, et, à bord d’une voiture aussi large, elles semblent se rétrécir encore.  “Attention aux ailes arrière, tu as un gros c…“ me rappelle ma co-pilote. Je me sens à l’aise, même si je roule encore un peu lentement et surtout très concentrée. Le regard des gens est plein d’émerveillement et de sympathie. Est-ce parce que le bolide est conduit par 2 femmes ? Nos collègues hommes dans leur « Volante » noire ont eu le même ressenti. C’est vraiment la voiture qui fait cet effet là.

On s’arrête devant un hôtel particulier à Bar sur Loup : “Les Jasmins“. Première séance photos. Le propriétaire, Bruce, alerté par ses hôtes, ne tarde pas à sortir, tout sourire, et nous offre un café sur les marches du perron. Nous repartons sans refermer la capote, même si le soleil n’est pas très bienveillant. Je pense qu’il est jaloux, ce n’est pas de lui dont on parlera aujourd’hui !

Les routes, au pied de falaises et de cascades, passant dans des tunnels de roches, sont un émerveillement. Cathy, co-pilote d’un jour et d’abord photographe, ne sait plus où « donner de l’objectif ». Elle me fait enchaîner demi-tours et manœuvres. J’utilise avec délectation les caméras 360° (bien utiles, vu l’étroitesse des routes et la largeur de l’auto) et les commandes de la boite. La météo n’étant vraiment pas notre copine (la neige va même nous surprendre), nous refermons finalement la capote tout en roulant.

Le chemin de retour se fait à plus vive allure : mode Sport et même Sport +. Les 600 chevaux du V8 bi-turbo (c’est la seule motorisation disponible sur la Volante) se font entendre. Je m’amuse avec les palettes au volant, les dépassements se font en quelques toutes petites secondes (le premier m’a même impressionné, 100km/h en 3,9s), dans un bruit de moteur si indescriptible que j’en éclate de rire : à l’heure où l’on fabrique des voitures aseptisées, insonorisées et électriques, donc sans bruit, le plaisir en est d’autant plus intense et vif.

Rentrer à l’hôtel  : un supplice,  rendre la voiture, une torture. Une célébrité du petit écran, client de l’hôtel, s’arrête et la prend en photo.  

Je me dis que même les VIP ne sont pas blasés devant une aussi belle voiture. Peut-être la plus belle du monde (moderne) ? 

Sur le plan pratique, je pourrais rajouter :

– Qu’en terme d’équipement, tout (ou presque) existe en série ou en option, (même la très jolie clé en verre)

– Qu’il y a 2 (petites) places à l’arrière

 – Que le coffre, même capote fermée, est un vrai (petit) coffre. 

Mais ce sont des détails …

Et si la perfection existait finalement ?  

Photos : Cathy Dubuisson – Essai : Laurence Mauléon-Bernier  

10 L.

données constructeur

 

  • L’élégance
  • Ouverture capote en roulant
  • Confort
  • Plaisir de conduite
  • Pas d’air chaud dans la nuque
  • Valise qui gêne l’ouverture de la capote

À partir de

199 712

230 g/km

selon moteur

 

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